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Agriculture égyptienne, un géant au pied d’argile

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Cultures en bordure du Nil (crédit photo: www.detectivarium.fr)

A cheval entre l’Afrique et l’Asie, l’Egypte fait partie des pays les plus avancés en développement sur le continent Africain. Pour nourrir sa population sans cesse croissante estimée à plus de 88 millions d’habitants, le pays utilise les meilleures techniques agricoles du moment.

Le Nil qui court le long du pays représente l’un des atouts majeurs atour duquel se développe cette agriculture. Aussi, le long de l’autoroute du désert reliant la capitale, le Caire, à Alexandrie, l’ambitieux projet « green desert » vous fait-il halluciner.

« Vraiment fantastique de voir comment des terres si arides et sèches sont reverdies », s’expriment généralement les nouveaux visiteurs.

Pour le commun des mortels, emprunter une route appelée « autoroute du désert », on s’attend à voir des dunes de sable partout avec des chameaux chancelant çà et là sous quelques dattiers perdus au milieu de nul part…

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Serre couverte pour l’agriculture dans le désert

C’est presque cela sauf que, l’attention du voyageur est tout de suite attirée par les énormes serres couvertes qui jalonnent le trajet, des vastes étendues de cultures parfaitement alignées qui serpentent sur les collines lointaines. Vignobles bourgeonnant, bananerais aux régimes généreux, orangerais aux gros fruits mûrs et autres cultures à perte de vue, tel est le décor coloré qui vous accueille sur votre trajet dans le désert égyptien. Cette abondance se traduit également sur les marchés des grandes villes. On y rencontre des étalages plein de légumes et de fruits frais succulents qui ne désemplissent jamais de clients.

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Étalage de fruits et légumes (crédit photo: boulitikblabla.unblog.fr)

Avec environ 09 millions d’habitants au Caire, 05 millions à Port Saïd et 04 millions à Alexandrie pour ne citer que ceux là, les villes égyptiennes ont besoin de grandes quantités de vivres pour nourrir leurs populations respectives. L’agriculture doit trouver les voies et moyens pour satisfaire cette demande massive et réduire les éventuels coûts d’importation de produits agricoles.

En réalité, tout cela est un véritable casse-tête pour l’Egypte. Cette belle agriculture, jadis florissante sur les bords du Nil, court tout droit vers l’agonie.    A suivre…

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Auteur·e

jallaski

Commentaires

Neyame
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Belle plume!