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Zéro gaspillage, un mode de vie plus que nécessaire

Le spectre grandissant des effets néfastes des changements climatiques à venir, font craindre la disparition future de l’espèce humaine sur la planète terre. En effet, le système alimentaire mondial est déjà vulnérable aux chocs de production. Si on doit adjoindre à cela les conditions climatiques extrêmes et le gaspillage, les chances de subsistance deviennent minces.

Les experts sont unanimes. Avec le réchauffement trop rapide de la planète, la probabilité d’un choc alimentaire mondial, jusqu’à présent susceptible de se produire une fois par siècle, pourrait frapper tous les trente ans à partir de 2040. Il ne s’agit pas uniquement de demander aux populations de réduire leurs rations alimentaires. Mais, le principal défi consiste à réduire la part de gaspillage.

La terre subit déjà d’énormes pressions pour nourrir une population de plus en plus nombreuse. 70% des réserves mondiale d’eau douce sont pompées pour alimenter les cultures. Cependant, un tiers de cette agriculture gourmande en eau part directement à la poubelle. Il n’y a aucune conservation ni transformation efficace.

Cantines championnes du gaspillage

Selon le Programme des Nations Unis pour l’Environnement (PNUE), 3 milliards de repas partent à la poubelle. Elles proviennent surtout des cantines scolaires et des hôpitaux. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) estime que la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la restauration collective permettrait de générer des économies importantes. Ces économies pourraient être réinvesties dans une agriculture respectueuse de l’environnement.

En quoi tout cela nous concerne-t-il ?

Je suis presque sûr que tu as déjà vu à la télévision des reportages sur des zones du monde où la famine sévit gravement. Assis tranquillement dans un salon feutré et sirotant un soda ou un bon whisky de 30 ans d’âge. Tu te dis que tout cela n’arrive qu’aux autres.

Disons-le haut et clairement, les problèmes environnementaux, la famine et autres catastrophes humanitaires ne nous intéressent généralement pas. Ces choses se passent dans de lointains pays, et chez nous tout va super bien. Une bande d’alarmiste passent leur temps à nous faire peur en annonçant l’apocalypse.

Souvent, on se dit qu’on ne peut pas faire grand-chose. Comme effort, on donne quelque fois 1 ou 2 euros. Une manière de montrer notre attachement au combat des ONG. En citoyen modèle du monde moderne, on circule tranquillement. Nos comportements polluent pour l’équivalent de 100 notre donation par jour de frais de dépollution.

Pourtant, ces catastrophes que nous voyons dans les médias sont plus proches que nous le pensons.

Chaque geste que nous faisons sans vraiment y réfléchir contribue-t-il positivement ou négativement à sauver notre planète ? Sommes-nous des artisans de notre autodestruction ?

En outre, les questions peuvent être multiples et multiformes. Mais, seules les réponses que nous y apporterons, pourront faire avancer les choses et réduire le gaspillage. Si chacun en ce qui le concerne y travaille, ce sera déjà un bon début au lieu de laisser le politique se démerder dans ses actions hasardeuses. Mais, le gaspillage n’est pas seulement qu’alimentaire, il se retrouve dans toutes les actions de notre quotidien : utilisation de l’eau, l’électricité, le carburant, etc.

Adoptons ensemble le mode de vie « Zéro gaspillage » ou du moins réduisons considérablement et progressivement les mauvaises habitudes.

S’il te plait, passe le message à ton voisin.

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Auteur·e

jallaski

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