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Nancy-France : A la redécouverte du compostage

D’hier à aujourd’hui, quel compostage ?

Eugène Poubelle avait déjà prévu, en 1884, une collecte différenciée des déchets ménagers. Mais, il faudra attendre le choc pétrolier pour que soient mises en place les premières campagnes de tri sélectif des déchets recyclables et de compostage.

Notons que, dans la ville de Nancy et ses alentours, une designer a conçu un dispositif. Il expérimente un îlot de compostage urbain pédagogique et paysager. En fait, il s’agit d’une zone de compostage à usage collectif en ville.

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Côte d’Ivoire : les chimpanzés du parc national de Taï, attractions de recherches, menacés de disparition

Une étude récente dans le parc national de Taï en Côte d’Ivoire attire l’attention. Un grand danger guette les chimpanzés de cette luxuriante forêt primaire.

« Selon nos projections, l’anthrax pourrait mener à l’extinction la population de ces singes du parc national », estime Roman Wittig, Directeur du projet chimpanzé de Taï pour l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutive de Leipzig (Allemagne).

Le parc de Taï, un riche patrimoine naturel

Le parc national de Taï, situé dans la région ouest, fait la fierté du pays en termes de conservation de la biodiversité. Cette forêt primaire de 5364 km2 a été désignée réserve de biosphère en 1977. En plus, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1982. Sa particularité est que, les chimpanzés qui y vivent montrent une certaine habileté à utiliser des outils dans leur recherche de nourriture. Par exemple, ils utilisent des brindilles pour capturer des fourmis et ouvrent des fruits avec des pierres. Cette faculté intrigue les chercheurs, ce qui a valu la création d’un centre de recherche sur ces chimpanzés dans le parc.

D’où vient ce danger qui menace les chimpanzés ?

Une maladie mystérieuse appelée Anthrax pourrait bien faire disparaître ces précieux primates du parc. Et, elle pourrait même s’en prendre aux êtres humains, selon les résultats de recherches du Max-Planck Institute.

Cliquez ici pour lire l’intégralité des résultats de la recherche sur les chimpanzés de Taï.


02 août 2017: #JourDuDepassement #OverShootDay

La date fatidique de l’épuisement des ressources allouées à une utilisation annuelle est qualifiée de « JourDuDepassement« . Aussi, cette date est-elle toujours plus précoce d’années en années.

Mais, comment cela a-t-il évolué jusqu’à aujourd’hui?

 

« JourDuDepassement », évènement largement médiatisé, mais aucune décision concrète

D’abord, on a les gros titres comme : « Depuis mercredi 2 août, l’humanité vit à crédit », A lire sur le site LeMonde

 

Ensuite, par exemple : « Le 2 août, le jour où une seule Terre ne suffit plus à l’humanité », A lire sur le site LeFigaro

Mais, les actions pour contrecarrer ce phénomène laissent encore à désirer. Même si ça et là quelques idées mûrissent. Nous sommes plutôt à l’ère de la sur-exploitation et du sur-équipement, dommage pour notre planète !

 

En effet, il nous faut en ce moment un peu plus de la moitié de l’année (7 mois) pour consommer toutes les ressources annuelles. Ainsi, qu’en sera-t-il dans les décennies à venir?


L’ « or bleu », un droit essentiel et fondamental à la vie

L’écart du niveau de vie dans nos sociétés africaines en voie de développement ne cesse de se creuser. La vie n’a pas fait de cadeau à tout le monde. En effet, loin de vouloir exagérer dans mes propos, force est de reconnaître qu’à cette belle époque de la révolution numérique et de la génération « pressé-pressé » comme on l’entend souvent, les populations juste à côté n’arrivent même pas avoir au quotidien ce précieux liquide. Ce liquide qualifié de source de la vie : l’eau potable salubre ou l’ « or bleu ».

Il est bientôt 6h dans cette agréable brume matinale. Au loin, des silhouettes féminines se déplacent à grandes enjambées avec des charges sur la tête.

Ah ! Ce sont les femmes qui reviennent de la quête d’eau au marigot, pensais-je. Scène plutôt habituelle dans nos campagnes.

Une corvée difficile mais nécessaire pour la survie de sa famille

Mais, parmi elle, une petite silhouette attire mon attention à leur approche. Les lèvres serrées et des grosses gouttes de sueur perlant sur ses petites joues, Ania revient du marigot avec son précieux butin. Elle n’a fait qu’une bouchée des 3 kilomètres qui la sépare du point d’approvisionnement. Mais, il faut maintenant se préparer à toute vitesse pour l’école et penser à la cargaison du soir. Eh oui ! Il faut qu’elle reprenne encore le chemin du marigot à sa sortie de l’école et cela avant la tombée de la nuit.

« Je suis habituée maintenant », voici ce qu’elle m’a répondu, sourire aux lèvres quand j’ai fait allusion à la grande bassine qu’elle portait.

Ania, 12 ans, est une fillette qui habite dans une petite commune rurale au centre de la Côte d’Ivoire. Ici, l’eau potable est une denrée rare. Elle m’apprend qu’elle vit avec sa mère et ses deux petits frères. Elle représente la seule aide de sa mère, une ménagère qui essaie de faire de son mieux pour nourrir ses enfants. Très souvent, la quête d’eau revient à elle toute seule. Pendant que sa mère s’occupe à d’autres tâches ménagères. Tous les matins et les soirs, elle part donc avec les femmes et les jeunes filles des concessions voisines pour la quête de l’ « or bleu ».

Mais, cet or qu’elle ramène à la maison est loin d’être bleu malheureusement. Souvent, il est plutôt d’un gris sale et boueux. Surtout, lorsque les bergers passent avant, avec leur troupeaux.

Où en sommes-nous avec l’accès à l’eau potable ?

Pourtant, l’Organisation des Nations Unies a adopté en 2010, une résolution sur le droit à une eau potable salubre comme:

« un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme ».

Le manque d’eau potable est l’une des plus importante cause de mortalité infantile dans le monde selon l’organisation. Aujourd’hui, après les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), l’accès à l’eau potable est l’objectif spécifique numéro 6 des Objectifs pour le Développement Durable (ODD) mis en place en 2015. Il vise à transformer les vies tout en respectant la planète d’ici 2030.

Mais, en attendant le transfert de technologies dans le domaine de l’eau potable dans les pays en développement et les réelles politiques d’extension de l’accès à l’eau potable salubre dans nos villages, Ania continuera encore longtemps de parcourir deux fois par jour la piste rocailleuse du marigot. Elle sourira toujours, avec sa bassine d’environ 20 litres en équilibre sur la tête. Alors qu’en moyenne chaque personne en ville utilise entre 50-70 litres d’eau potable salubre par jour, la petite famille de quatre personnes doit se contenter du maigre butin d’Ania. Elle doit se débrouiller avec environ 40 litres d’une eau de qualité plutôt douteuse par jour.

Peut-on considérer que cette petite famille et toutes celles qui sont dans la même situation vivent ?


Egypte, le top 5 des choses qui m’ont le plus étonné

Il parait que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Sortir de son pays, de son cocon habituel fait voir des choses. Après que temps passé en Egypte, voici quelques-unes de mes interrogations pour essayer de mieux comprendre ce pays.

Q1: Egypte, un pays africain ?

Question à un million de dollars.

J’ai vécu deux années en Egypte mais j’y suis reparti sans vraiment savoir où se trouve finalement ce pays dans le monde. Avant de m’y rendre je le situais en Afrique, mais maintenant, je ne sais plus. Vraiment étrange n’est-ce pas ? Rassurez-vous je n’ai pas fumé un joint. Mais c’est juste que je suis aussi perdu que vous en ce moment.

Comme la plupart des personnes l’observent sur la carte du monde, l’Egypte se trouverait en Afrique, mais pas que ! Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, une portion de ce territoire particulier s’étend au-delà du continent Africain, plus exactement dans la péninsule arabique. De ce côté-là, l’Egypte fait frontière avec Israël et la Palestine (si on tient compte de certaines considérations géopolitiques). En attendant que les géographes ou les experts en positionnement global répondent à cette interrogation:

Ne dites surtout jamais à un égyptien qu’il vit en Afrique ou pire en encore qu’il est AFRICAIN ! Et pourtant…

Q2 : Les mosquées égyptiennes disposent-elles d’un meilleur système de sécurité que les églises ?

Loin de vouloir soulever une polémique stérile, je reste toujours intrigué par ce qui arrive aux personnes qui fréquentent les églises en Egypte. L’actualité au sujet du décompte macabre dans les églises égyptiennes ces dernières années fait froid dans le dos. Pour ma part, j’ai toujours été impressionné par les importants dispositifs militaires devant les églises dans ce pays. Surtout en ce qui concerne les églises coptes. A Alexandrie par exemple, je passais chaque matin devant ce que je considérais comme un camp militaire tellement le dispositif à l’entrée était impressionnant, avant d’apprendre bien plus tard que c’est en fait une église. Certaines églises sont mieux surveillées que les banques de la ville. C’est peut-être un peu bizarre mais ici on craint autre chose que les vols à main armée.

En ce qui concerne les mosquées, il y en a à tous les carrefours. Des grandes et des petites, aux architectures parfois grandioses et richement décorées.

Dispositif de sécurité vous avez dit ?

En tout cas, pour les mosquées d’Alexandrie que j’ai vu, il n’y avait aucun dispositif militaire devant les entrées. Le dispositif pourrait probablement se trouver à l’intérieur. Malheureusement, je n’y suis jamais rentré pour satisfaire ma curiosité. Les sachants pourraient peut-être nous éclairer.

Q3 : Soudani ? Bikem ?

L’objectif, mesdames, n’est pas de vous effrayer mais juste attirer votre attention. L’Egypte est beau et grand pays touristique. Mais si vous n’êtes pas habitués à la mentalité du coin, je vous suggère de ne pas trop vous promener seule dans les endroits peu fréquentés. Mieux vaut toujours être accompagné par un homme ou une femme. Surtout, lorsque vous avez une peau chocolatée, le niveau de harcèlement et les railleries dans la rue augmente plutôt vite. Pour une personne qui n’est pas avertie, le choc psychologique peut être difficile à surmonter, en plus dans une langue étrangère à vos oreilles.

« Bikem ! » C’est la question favorite. Littéralement : « c’est combien ? »

Pourquoi cette question me direz-vous ? Ben, je vous laisse deviner.

En fait, il paraîtrait que des jeunes filles viendraient du Soudan voisin pour y pratiquer le plus vieux métier du monde. Ainsi, toutes les filles noires seraient considérées comme telles. D’ailleurs pour un égyptien tout « black » rencontré dans la rue est de facto un « Soudani ». Mais après la finale de la coupe d’Afrique de football en février 2017, on était tous devenus des camerounais pour leur clouer le bec.

Plusieurs amies ont malheureusement subie des tentatives d’attouchement dans la rue ou dans leur ascenseur. Mesdames, ne prenez jamais l’ascenseur de votre immeuble avec quelqu’un de l’autre sexe que vous ne connaissez pas si vous êtes seule. Cela vaut également pour les hommes. Par exemple, je n’ai jamais pris l’ascenseur même quand une femme (égyptienne que je ne connais pas) me demandait de monter. Je faisais toujours signe que je préférais attendre, sait-on jamais !

Q4 : Pourquoi ne fumes tu pas ?

Attend, mais franchement quoi ! C’est moi qui passe pour la personne bizarre pour être non fumeur.

Voici une scène que j’ai vécu à Alexandrie. Un jour dans un taxi, le chauffeur me tend une cigarette.  Je lui dis que je suis non fumeur mais il ne conçoit pas que je n’accepte pas la clope qu’il me tend. Je lui demande en anglais d’éteindre la cigarette qu’il vient d’allumer, mais lui me répond en arabe avec des grands gestes en se moquant de moi.

Bienvenue dans l’une des capitales mondiales des « poumons en feu ». Sincèrement, je n’avais jamais vu des gens aussi accroc à la fumée. Les cafés à shisha sont aussi nombreux à Alexandrie que les maquis à Yopougon (Abidjan).

Si vous ne fumez pas en Egypte c’est que vous n’êtes pas fun, vous n’êtes pas à la mode. Vous devrez aussi vous y faire car il n’y a aucune interdiction sur le fait de fumer dans les lieux publics, dans le taxi et même dans les transports en commun. Pour ma part, je me suis plusieurs fois fait enfumer dans les bureaux, les taxis, les microbus de transport et même dans le bus de l’université sans pouvoir rien y faire. Une amie a même fait une crise d’asthme terrible une fois sans que le conducteur pense à éteindre sa clope malgré notre insistance.

Si vous avez un problème avec la cigarette, n’oubliez pas de vous acheter un masque à gaz avant de faire le voyage.

Q5 : Pourquoi exhibe-t-on la lingerie féminine extra sexy dans un pays si pudique ?

L’habillement en Egypte est souvent un casse-tête pour la gente féminine étrangère à la culture égyptienne. Porter un vêtement qui ne dépasse pas les genoux pour les femmes est très mal vu. Bizarrement ce sont les égyptiennes qui s’arrêtent le plus souvent pour indexer les filles « mal vêtues ».

Cependant, la pudeur égyptienne semble s’arrêter lorsqu’il s’agit de faire du cash. La première fois que j’ai vu ces vitrines sur les grandes avenues du marché, j’étais estomaqué. Des mannequins aux poitrines généreuses dans des positions extrêmement cocasses arborant des vêtements et des accessoires de hard sex. Et c’est presque partout comme cela sans émouvoir personne. Ces genres de boutiques pourraient se faire plus discrètes. En fait, ces gars-là cachent une perversité mal assumée, me suis-je toujours dit. Cette double facette rend la vie peut naturelle. Peut-être que je me trompe. Des explications seraient les bienvenues en tout cas.


Le 5 juin, c’est la Journée Mondiale de l’Environnement, vous avez dit ?

Chaque année, le 5 juin est censé être une journée particulière dans le monde entier. Celle de l’environnement. Mais, pour la majorité des Terriens, c’est une date assez peu connue. Pourtant, elle fait partie des grands rendez-vous de réflexion sur l’avenir de la planète bleue. La semaine du 30 mai au 5 juin a même été décrétée Semaine Européenne du Développement Durable, pour fédérer les actions de préservation environnementale. Sachant que cette journée nous concerne tous, ou du moins doit tous nous concerner, que doit-on faire concrètement, chacun à son niveau ?

Crédit photo: pixabay.com

Un peu d’histoire sur la journée de l’environnement

Tous les peuples doivent être des agents actifs du développement durable et équitable.

Initiée par l’ONU en 1972, à l’occasion de la conférence de Stockholm, la Journée Mondiale de l’Environnement (JME) met en avant un enjeu spécifique important chaque année, avec des expositions internationales durant la semaine correspondante.En effet, son objectif est de faire prendre conscience des problèmes environnementaux irréversibles qui guettent la planète et amener tous les peuples à devenir des agents actifs du développement durable et équitable. Aussi, depuis son lancement, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public. Elle est célébrée dans de nombreux pays.

Le canada à l’honneur en 2017

Après l’Angola, c’est le Canada qui accueille cette année les célébrations officielles de la JME. Elle est également au cœur des célébrations du 150ème anniversaire du Canada, avec de nombreuses activités prévues et la gratuité de l’entrée dans tous les parcs nationaux du pays sur toute l’année.

Le thème de l’année

« Rapprocher les gens de la nature », tel est le thème retenu pour cette année.

Crédit photo: forumandersreisen.de

Il nous est donc gentiment demandé de sortir de chez nous, de nous rendre dans la nature pour apprécier la beauté qui nous est offerte et que nous tentons de détruire par nos actions. Cela doit nous permettre de réfléchir à la manière dont nous nous intégrons dans la nature et dont nous en dépendons. Car, la surexploitation, la pollution et le changement climatique menacent surtout nos systèmes de production primaire.

Les dons de nature sont souvent difficiles à évaluer en termes monétaires. Ces services rendus sont qualifiés de « services écosystémiques ». Ils comprennent les services d’approvisionnement (eau, aliments, bois, etc.), de régulation (qualité de l’air et du sol, pollinisation, réduction des risques de catastrophes naturelles, et.), de soutien (fourniture d’espèces de vie des hommes, des végétaux et des animaux) et culturels (identité culturelle, esthétique, cultes traditionnels, tourisme, etc.).

Il faudrait changer notre rapport à l’environnement, sortir des clichés et des stéréotypes.

Au-delà de la JME, notre relation avec les environnements urbain, rural ou naturel devrait changer. Ainsi, sortons des clichés et des stéréotypes. Le développement durable ne concerne pas que la mise en place de règles strictes de protection de la nature, mais le volet social et le développement économique harmonieux ont également leur place. Aussi, le développement durable n’est pas seulement une question qui doit interpeller des chefs d’Etats ou des ministres lors des grandes conférences internationales, mais c’est l’affaire de tous. Chacun, dans ses actions au quotidien, doit faire l’effort de s’aligner sur les Objectifs du Développement Durable.

« Let’s go, enjoy your 5th June for our common future ! »